La Berwinne
De la source à l'embouchure
La source de la Berwinne se trouve (N50 40,779 E5 54,680) au centre d'un vaste amphithéatre
comme un ténor dans un théatre à l'italienne.
Le point de départ de notre pemière étape est le petit village de La Clouse, commune d'Aubel (N50 41,580 E5 53,851).
Une rue, une église, une école, un cimetière, quelques maisons.
En suivant la direction du lieu dit Birven, j'emprunte une petite route plus ou moins asphaltée le "val de la Berwinne".
Après quelques pas, derrière moi à gauche le cimetière américain.
Sur la gauche, des haies peuplées de moineaux et à droite le bocage, paysage caractéristique du pays de Herve.
Après avoir dépassé une dernière maison en restauration, dans le fond de la cuvette à droite, un scintillement. Ce doit être la source!
La prairie est ouverte.
Très vite j'enfonce jusqu'à mi-botte tant le sol est détrempé.
Je ne voudrais pas être une vache ici.
C'est bien la source! (N50 40,779 E5 54,680).
Le ru se repand dans la prairie bientôt grossi par de nombreuses petites sources.
Le sol est un vrai marécage.
J'essaie de suivre les méandres du ruisseau.
Pas facile. A chaque pas il faut tirer les bottes de la gadoue.
De nombreuses clotures (en bon état) compliquent la progression. Je laisse un morceau de mon jean sur l'une d'elles.
Je fais alors de longs detours pour trouver les passages entre les parcelles. Heureusement c'est l'hiver, les barrières sont ouvertes.
A droite, sur la crête une chapelle. C'est le couvent Gensterbloem ou plutôt ce qu'il en reste.
A gauche un premier affluent de petite importance et qui n'a d'ailleurs pas de nom.
Je rejoins enfin la route Thimister-Clermont (N50 41.343 E5 53.706).
Je ne résiste pas à l'envie de passer sous la route.
De l'autre côté, les prairies sont toujours marécageuses.